Le féminisme, un mot qu’on entend de plus en plus et qui fleurit, même si c’est un beau mot pour parler de ça, depuis quelques années. Les féministes sont les nouvelles révolutionnaires et elles remettent tout en question. Aujourd’hui, des tas d’hommes ne savent plus quoi penser et ça a forcément un impact dans la séduction. Qu’est-ce qu’il faut penser à propos de tout ça ?
Sommaire
Pourquoi la notion de féminisme devrait-elle intervenir dans la séduction ?
Ça te parait surement un peu fou comme titre. Pourquoi il faudrait être féministe pour draguer ? C’est un peu spécial mais finalement vous êtes sûrement très nombreux à être directement impacté par toute cette nouvelle mouvance et tu ne sais peut-être pas comment te positionner par rapport à tout ça.
C’est normal.
Depuis des années, on voit apparaître de plus en plus de mouvements féministes sur Internet. Et ces personnes passent leur temps à remettre en question tout ce qu’on connaît et qu’on a toujours connu.
Est-ce que tout ça est faux ?
Le féminisme est dangereux pour les hommes en quête de séduction.
Simplement parce qu’elles remettent en cause les éléments qui nous permettent de nous démarquer et de plaire. Elles détruisent la masculinité en la plaçant comme un penchant pervers d’une personnalité masculine.
Pourtant, pour séduire une femme, il est indéniable de dire qu’il faut une part de masculinité.
Mais ce qui est compliqué, c’est qu’en tant qu’homme, on se retrouve dans des positions délicates par rapport aux femmes aujourd'hui. Il n’y a cas fréquenter des sites de rencontres pour le comprendre.
Une jungle sur laquelle tous les chiens de la casse essaient de trouver un os à ronger. De l’autre côté, une armée de femmes qui avancent, fières, et dominent complètement le game. Une femme n’a pas besoin d’être belle pour avoir des tonnes de matchs sur Tinder. De l’autre côté, les hommes doivent se battre pour avoir un peu d’attention.
Comment on est arrivé à ce stade où on doit se ridiculiser pour plaire à la grosse Maeva du 93, pour la seule raison qu’on se rencontre sur Tinder ?
Parce que peu à peu, les femmes prennent le contrôle de ce genre de contact.
Que veulent les féministes ?
C’est un peu compliqué de traiter un sujet comme celui-là parce que le féminisme existe sous de nombreuses formes et à des niveaux différents. Le féminisme finalement, c’est un peu un courant de pensée où on retrouve des extrêmes, des bien-pensants, des gens normaux qui ne savent pas où se placer et d’autres qui ne savent pas trop ce qu’ils ont le droit de penser.
De base, le mouvement fémnisite est/devrait être simplement un mouvement humain. Il est né de constats accablants qui dénoncent la condition de vie des femmes par rapport aux hommes dans notre société moderne.
Les femmes ont commencé à montrer du doigt les inégalités entre les femmes et les hommes : salariales, sécurité, les violences normalisées faites aux femmes, le harcèlement dans la rue ou sur Internet, les viols passés sous silence ou dont les agresseurs sont relaxés avec une peine plus petite qu’un mec qui fait un excès de vitesse.
Franchement, quand on lit ça, comment peut-on ne pas être féministe ? Qui peut affirmer que ces choses sont normales et qu’il ne faut rien faire contre ?
En réalité, toutes les choses que j’ai cité juste avant ne sont pas vraiment du féminisme mais du l’humanisme, et toute personne normalement constituée physiquement et mentalement devrait vouloir l’égalité des hommes et des femmes à ces niveaux-là.
Si le féminisme se limitait à ça, évidemment qu’il faudrait l’être pour draguer ! Il faut traiter une femme de la même manière qu’un homme. Elle n’a pas à être rabaissée, maltraitée ou emmerdée à longueur de temps.
Finalement, on touche ici une des notions principales de la séduction et dont je parle dans mon article sur les qualités que les femmes recherchent chez les hommes : le respect.
Le penchant malsain extrémiste qui divise
Le problème, c’est que comme on vient de le voir, le mouvement humaniste pourrait s’arrêter là et on devrait tous agir pour l’égalité sociétale : respect, sécurité, salaire, travail, … Seulement avec ce genre de mouvement, on atteint vite des extrêmes. Et comme on dit : l’extrême nuit en tout.
Là où ça commence à partir en couilles, c’est que les féministes en herbe ont commencé à remettre en question l’entièreté du système sur lequel le monde entier est bâti. Elles commencent à pointer du doigt la “domination masculine” normalisée qu’il y a dans notre société.
Le fameux “patriarcat”, ce système familial fondé autour de l’autorité du père.
Et là, toutes les féministes se sont mises en roue libre créative pour trouver toujours des concepts plus loufoques les uns que les autres.
La naissance d’un petit lexique anti-homme
Le manspreading, le mansplaining, le manterrupting, … Tous ces mots qui font mal à la tête et qu’on utilise pour expliquer des comportements “pénibles” des hommes. On va juste étayer un de ces trois propos parce qu’il me tient à cœur.
Le manterrupting. C’est un joli mot anglisé (parce que ça fait + cool je pense) qui est une contraction de man et interrupting, littéralement un homme qui interrompt. Alors, ça c’est un concept qu’on entend très souvent dans des débats de féministes (pas autant que le patriarcat mais presque) et qui vise à dire que les hommes auraient une tendance, sans même s’en rendre compte, à couper la parole aux femmes dès qu’elles parlent.
Dans le fond, ça montrerait à quel point les hommes considèrent les femmes comme inférieures à eux puisqu’ils se permettent de les couper quand elles parlent et que du coup ça veut dire qu’on accorde pas de crédit à ce qu’elles racontent.
Alors déjà, se faire couper la parole quand on parle c’est excessivement énervant, je pense que tout le monde à tout âge et de tout sexe peut en témoigner. Et ensuite, est-ce que c’est vraiment les hommes qui font tellement ça envers les femmes de manière générale ?
Pour moi, le fait d’interrompre quelqu’un est un vrai problème de société qui montre à quel point les gens sont peu éduqués et totalement irrespectueux envers les autres. Mais c’est un problème qui concerne tous les sexes, tous les âges, tous les types de personnes !
Personnellement, quand je pense à ça dans mon entourage, la première personne qui me vient en tête c’est ma belle-mère qui fait ça tout le temps et avec tout le monde.
L’incohérence dans la dénonciation
De plus, je parlais des féministes et des débats juste avant, t’as déjà vu un débat entre des féministes et des anti-féministes ? La plupart du temps, les personnes qui s'interrompent le plus et qui montrent le plus gros manque de respect sont les féministes elles-mêmes.
En fait, là où je veux en venir dans mon propos, c’est que ce qui est dommage avec ce genre de mouvement, c’est que de base, le message porté est tout à fait légitime mais il est perverti et détourné au point de repousser des personnes qui sont, de base, d’accord avec le fond.
Ça me fait toujours penser aux vegan qui portent un message fort qui touche tout le monde, mais qui le font de telles sortes qu’aujourd’hui, c’est devenu honteux de dire qu’on est vegan et que personne n’a envie d’être associé à ce mouvement. Mais bon, je ne vais pas rentrer plus dans le débat.
Quand les féministes vont bien trop loin
Aujourd’hui, il n’y a plus aucune limite et les féministes trouvent toujours de plus en plus de choses à reprocher, à dénoncer. Et elles ne se limitent plus à ça puisqu’on a l’impression aujourd’hui qu’elles veulent presque une séparation des hommes et des femmes.
Certaines féministes font une vraie chasse à l’homme ou ce dernier est un grand méchant loup à cause de qui il leur arrive tous leurs malheurs.
Finalement dans le féminisme 2.0, je vois presque une religion. Tu sais, la base d’une religion ce sont des personnes qui se rassemblent autour d’une croyance, d’un Dieu ou que sais-je et qui y dédient leur vie.
Là derrière, il y a un message très fort parce que la religion devient souvent un “prétexte” pour justifier toutes sortes de choses qui arrivent dans la vie de quelqu’un. Tout peut se justifier grâce à nos croyances.
Je suis convaincu que c’est ce qu’il se passe pour les féministes, sans qu’elles s’en rendent vraiment compte. On choisit une cible : les hommes. Et ensuite, on leur reproche tout ce qu’il font, toute leur histoire, leur comportement en société, etc. pour justifier la vie difficile des femmes.
Je pense qu’on est nombreux à se demander où tout ça va s’arrêter. Parce que ce qui est encore plus malsain là-dedans, c’est que comme je le disais plus haut, les vrais principes défendus par le féminisme sont en réalité des principes humains.
Ce qui veut dire que le féminisme bascule dans quelque chose qu’il est normal de soutenir et qui est énormément soutenu par la bien-pensance. Ce qui revient au fait que le féminisme prend le pouvoir et que beaucoup n’osent pas dire qu’ils ne soutiennent pas les hystériques qui leur crient dessus en disant que tout est leur faute.
Un combat mal mené
Le pire dans cette histoire, c’est qu’elles se font de l’ombre à elles-mêmes. Le vrai combat est tellement perverti par leur délire et leurs nouvelles lubies à longueur de temps, qu’elles finissent par énerver une grande partie de la population.
En plus, elles sont tellement dans une démarche négative qu’elles ne font que broyer du noir et que quand les choses évoluent, elles ne le voient même pas. Parce que les choses évoluent. Il faut être aveugle et sourd pour penser que le rôle de la femme dans la société n’a pas énormément évolué ces dernières années.
Il n’y a cas regarder quelques générations en arrière à quel point les choses étaient différentes, que ce soit dans les familles et dans la société de manière générale.
Aujourd’hui et malgré ce qu’on pense, les inégalités au niveau professionnel n’existent presque plus. Les tâches ménagères et familiales sont réparties équitablement dans la plupart des familles.
Certes, les femmes continuent de se faire harceler sur Internet et dans la rue et ça reste un fléau. Mais ce harcèlement a évolué et a été perverti. J’ai plusieurs fois discuté avec des femmes des années 60-70 qui me parlaient de la manière dont les femmes se faisaient draguer dans la rue.
Pour elles, c’était normal et il n’y avait aucun mal à ça. Aujourd’hui, on vit dans une société plus violente et cette drague se transforme souvent en insultes, ce qui plait déjà moins. Et ça, c’est le vrai problème.
Pourquoi les féministes mènent-elles leur combat de la mauvaise manière ?
Les féministes accablent les hommes de tout ce qui est imaginable. Du côté des hommes, on a tellement peur de passer pour un macho ou pour un mec qui respecte pas les femmes, qu’on lisse son comportement face à une femme, on a peur de tout dire, de peur de faire une gaffe.
Pourtant, les cas de fond que ciblent le féminisme de base restent rares dans la globalité des hommes, et ceux qui sont touchés par toutes les attaques féministes sont souvent ceux qui agissent déjà correctement.
On a donc la majorité des mecs qui ne font que se rabaisser et qui finissent par être des vrais petits toutous, et le vrai problème, les vrais abrutis mal éduqués qui n’ont aucune notion de respect, ne sont pas du tout touchés par ce combat et n’en ont rien à faire de tout ça.
La bien-pensance générale se renforce et ça ne règle pas du tout le problème de fond.
Pendant ce temps-là, les féministes continuent de trouver toujours plus de problèmes qui deviennent d’un ridicule sans nom, comme si elles ne voulaient finalement pas que le problème se règle vraiment.
Et comme dégât collatéral, elles détruisent des mecs qui ont déjà pas trop de confiance en eux et qui ne savent pas comment rencontrer une femme. On redéfinit les rôles avec des hommes qui doivent être à la merci des femmes et qui ne peuvent plus rien se permettre.
Ça empire le fait que plein d’hommes ne savent pas comment draguer une femme aujourd’hui, ne savent pas comment plaire aux femmes.
Est-ce qu’il faut être féministe pour plaire aux femmes aujourd’hui ?
Si la question est de savoir s’il faut être féministe dans l’optique de l’humanisme pour plaire à une femme, la réponse est OUI.
Il faut placer les valeurs humaines en priorité dans une relation. Une femme est égale à un homme d’un point de vue des valeurs. Elles méritent le même respect et la même considération qu’un homme. Il n’y a pas de différenciation humaine à faire et la valeur d’un homme et d’une femme est identique.
Par contre, si la question est de savoir s’il faut être féministe dans le sens extrême du mot et de sa signification, où il faut déconstruire la féminité et la masculinité pour les confondre, devenir un petit toutou à la merci des femmes qui n’osent pas ouvrir sa bouche, alors NON.
Les femmes qui te plaisent n’aiment pas le féminisme sous sa forme actuelle, je te le garantie.
D’ailleurs de plus en plus de femmes sont anti-féministes, aussi bizarre que cela puisse paraître (un peu comme des gens qui veulent agir pour le bien-être animal mais qui sont anti-vegan).
C’est assez paradoxal parce qu’on vit dans une société qui prône le féminisme, la liberté d’expression, la non-sexualisation des personnes et de l’autre côté, on évolue dans un monde qui est de moins en moins choqué par la nudité, les femmes qui prônent le féminisme vendent leur intimité sur Onlyfans …
Logique ? Aucune.
À l'heure actuelle et malgré tout ce qu’on entend, tout ce qu’on voit et tout ce qu’on finit par croire, les femmes sont encore (majoritairement) sensibles aux hommes. Ceux qui sont sur d’eux, qui savent ce qu’ils veulent, qui prennent des décisions.
Elles aiment toujours ce qui est inaccessible, les hommes mystérieux et atypiques. A contrario, elles n’aiment que très peu les petits chiens qui disent oui à tout et qui ne savent pas leur tenir tête et avoir leur propre personnalité.
Lis mon article : “Les 5 qualités que les femmes cherchent chez les hommes” pour découvrir les qualités que toutes les femmes cherchent en dépit des mouvements féministes.
Une femme reste une femme, un homme reste un homme. Nous aimons la féminité d’une femme et les femmes aiment la masculinité d’un homme. Et il ne faut pas voir ça de manière négative, c’est tout à fait normal, humain et naturel. Par contre, il ne faut pas non plus basculer dans l’autre extrême.
Je parle de masculinité, pas de virilité extrême de mecs qui se prennent pour Rambo, même si certaines femmes aiment ça aussi.
Le féminisme veut détruire notre société (sans s’en rendre compte) et, en réalité, personne ne souhaite vraiment vivre dans un monde comme elles l'imaginent.
Pas même elles.
Je me demande comment cet article à réussi à être publié. Tout n’est pas faux mais cet article reste très problématique. Beaucoup d’arguments sont vides et se contredisent. Excusez moi si les femmes veulent plus que des droits dit « basiques » et remettent en question la domination masculine et le patriarcat. Je suis loin d’être une féministe extrême et je dis bien que tout n’est pas faux mais votre façon de penser est loin d’être séductrice. Les femmes ne veulent pas de la virilité extrême oui, mais je n’ai jamais entendu une féministe extrême ou non dire que la masculinité devrait être abolie, mais juste qu’un manque de masculinité chez un homme peut être normalisée. être très masculin ou très féminin peut creuser un écart entre hommes et femmes, n’est ce pas une bonne chose que cela change un peu? Ce n’est pas vous qui dites que les féministes cherchent à séparer les hommes des femmes et pourtant vous encouragez ce genre de mouvement? Bref pour moi un humaniste ne prône pas la domination entre sexes : Le patriarcat est le moteur de la plupart des violences : le mépris de la dignité et des droits des femmes va de pair avec l’exclusion des minorités, le non-partage des richesses, les discriminations ect.. Voilà pourquoi vos arguments se contredises car cela est la définition du patriarcat. Vous ne savez pas vraiment la définition des mots que vous utilisez. Le système patriarcal n’est pas naturel ou inscrit dans nos gènes, mais culturel. Il n’y a donc pas de déterminisme, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, car il peut être remplacé par un autre système plus équitable, plus équilibré entre les deux sexes. Encore une fois cela démontre l’un de vos arguments disant que cela est naturel. Les féministes ne cherchent pas à avoir des toutous encore une fois mais seulement de montrer qu’il y a encore un manque d’égalité. Un manque que vous dites être pratiquement inexistant. Enfin les VRAIES féministes montrent ce « manque d’égalité » car j’ai la sensation que vous mettez les féministes extrêmes dans le même sac que les féministes en supprimant la crédibilité des arguments basiques d’une féministe, c’est cela tout au long de votre article. Car je rappelle que la définition du féminisme est: Doctrine qui préconise l’égalité entre l’homme et la femme, et l’extension du rôle de la femme dans la société. Finalement j’espère que vous avez prit le temps de lire ce commentaire et si ce n’est pas le cas cela prouve que vous ne savez pas grand chose sur ce thème a part votre simple expérience et les simples stéréotypes que vous avez (que je ne contredit pas tous) et que vous ne voulez probablement pas vous remettre en question sur des points très légers. Et encore si vous pensez que tout ce que j’ai dit est bien légitime vous n’êtes pas forcément le problème. Car ce commentaire n’est absolument pas une attaque mais un avis.
Merci Linda pour ce commentaire.
Cet article montre du doigt certaines dérives de notre société. Si vous n’avez jamais entendu certaines femmes dire que la masculinité est toxique, que l’homme est responsable de beaucoup des maux (comme vous l’affirmez également d’ailleurs), alors nous ne vivons pas dans le même monde.
Le féminisme dans sa définition originale est tout à fait normal et défendable. S’il ne s’en tient qu’à ça, alors nous sommes, ou devrions, tous être féministe.
Ce qui me fait peur, et que je dénonce dans cet article, avec certes un brin d’arrogance, sont les dérives du féminisme actuel. Les dérives qui veulent nous faire croire que l’homme est originalement mauvais, qu’il cherche à être supérieur à la femme avec une sorte d’égo mal placé, et pire, u’il ne sert à rien dans notre société. Les amalgames choquent à géométrie variable en fonction de qui ils touchent, et les hommes en font les frais plus qu’il n’en faut.
Je pense que tous les extrêmes sont à combattre, et le féminisme extrême qui divise plus qu’il ne rassemble est également à combattre à mon sens.